Les mentions de spécialisation attestent des compétences spécifiques de l’avocat qui en est titulaire et constituent une réelle valeur ajoutée vis-à-vis de sa clientèle. Depuis 2012, un nouveau régime permet de faciliter l’obtention d’un certificat de spécialisation et d’améliorer la lisibilité des compétences de l’avocat par le public, grâce à une liste renouvelée.
Pourquoi devenir spécialiste ?
Les mentions de spécialisation offrent des avantages indéniables aux avocats titulaires tant en termes d’image que de crédibilité vis à vis de leur clientèle. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, l’obtention du certificat de spécialisation, reconnaissance d’une compétence spécifique, constitue une réelle valeur ajoutée. Il s’agit également d’un argument de poids dans la justification des honoraires (article 11.2 du Règlement Intérieur National).
Tout avocat titulaire d’une ou deux mentions de spécialisation peut l’utiliser sur l’ensemble de ses supports de communication (papeterie, publicité, site Internet, etc.).
Les mentions de spécialisation sont également visibles sur l’annuaire national de la profession quotidiennement mis à jour par le Conseil national des barreaux.
Quelles sont les mentions de spécialisation ?
Un avocat peut obtenir et faire usage de deux mentions de spécialisation au maximum parmi la liste des 28 mentions publiée par le garde des Sceaux le 28 décembre 2011.
Chaque spécialisation peut également faire l’objet d’une demande de qualification spécifique.
- Droit de l’arbitrage
- Droit des associations et des fondations
- Droit des assurances
- Droit bancaire et boursier
- Droit commercial, des affaires et de la concurrence
- Droit du crédit et de la consommation
- Droit du dommage corporel
- Droit des enfants
- Droit de l’environnement
- Droit des étrangers et de la nationalité
- Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine
- Droit de la fiducie
- Droit fiscal et droit douanier
- Droit des garanties, des sûretés et des mesures d’exécution
- Droit immobilier
- Droit international et de l’Union européenne
- Droit du numérique et des communications
- Droit pénal
- Droit de la propriété intellectuelle
- Droit de la protection des données personnelles
- Droit public
- Droit rural
- Droit de la santé
- Droit de la sécurité sociale et de la protection sociale
- Droit des sociétés
- Droit du sport
- Droit des transports
- Droit du travail