Les avocats de France réaffirment leur attachement indéfectible au droit d’asile, lequel suppose le droit pour les Afghans de quitter leur pays en toute sécurité.
Ils veilleront à la pleine application de ce droit partout en France, et pour tous les réfugiés.
Le consensus international, qui considère que le peuple afghan est aujourd’hui en danger, doit entrainer en France l’application la plus absolue du principe de l’asile, qui est constitutif de notre État de droit.
Les avocats de France réaffirment leur solidarité envers le peuple afghan, leurs confrères, les juges, la communauté juridique et toutes celles et ceux qui luttent pour l’État de droit, pour la justice dans ce pays en péril, et demandent l’octroi de visas ainsi que la protection fonctionnelle au bénéfice des interprètes afghans au service de la France, de même que la possibilité pour les avocats, particulièrement visés par les talibans, de rejoindre l’Union européenne.
Les avocats de France attirent également l’attention sur le sort des femmes et des jeunes filles afghanes et manifestent leurs inquiétudes quant à leur avenir et à la préservation de leurs droits.
Jérôme Gavaudan, président du Conseil national des barreaux ; Hélène Fontaine, vice-présidente de droit, présidente de la Conférence des bâtonniers ; Olivier Cousi, vice-président de droit, bâtonnier de Paris ; Marie-Aimée Peyron, vice-présidente ; Laurent Martinet, vice-président; Olivier Fontibus, trésorier ; Florian Borg, secrétaire ; Nathalie Attias, Rusen Aytac, Alexandra Boisramé, Gilles Boxo, membres du Bureau.