La réforme des retraites a été un point récurrent de la campagne présidentielle. La commission ad hoc Protection sociale y revient et rappelle la position de la profession.
Passée la proclamation des résultats du scrutin aux élections présidentielles, il demeure du projet de réforme des retraites des déclarations du Président Macron sur l’âge de départ, une pension minimum, la prise en compte de la pénibilité... Après un projet de régime universel, de part et d’autre contesté, est évoqué un système simplifié, scindé en trois grands régimes, salarié, fonctionnaire et indépendant. L’actuel régime de retraite des avocats est autonome, équilibré et auto-financé. La mise en œuvre d’un régime universel emporterait des conséquences dommageables. Le Conseil national des barreaux est attentif à toute annonce à ce sujet. Il se tient prêt à s’élever contre tout projet de nature à altérer le modèle économique et social de la profession d’avocat, avec les graves conséquences sur l’accès au droit qu’auraient la disparition consécutive de certains cabinets. Anticipant les débats parlementaires sur la retraite, la commission ad hoc Protection sociale, par son rapport, réaffirme l’attachement de la profession d’avocat à son régime spécifique de retraite et sa détermination à les défendre et les préserver.