La collaboration est une porte d'entrée dans la profession d'avocat. Pourtant, cabinets et collaborateurs font face à des difficultés de recrutement. L'assemblée générale du CNB a été l'occasion de dresser un état des lieux et explorer des solutions pour revitaliser l'attractivité du contrat de collaboration.
La commission Collaboration a présenté à l'assemblée générale un rapport d'étape mettant en lumière les enjeux liés à l'attractivité de la collaboration. Ce statut, souvent perçu comme en perte de vitesse, a été analysé en profondeur afin de proposer des pistes de réflexion et des évolutions.
Le rapport souligne que le contrat de collaboration est un véritable contrat d'avenir. La commission s'est donc penchée sur l'attractivité de ce statut, considéré comme la porte d'entrée dans la profession pour les jeunes avocats. À l'inverse, pour les cabinets d'avocats recruter des collaborateurs représente un vecteur de croissance et d'acculturation, notamment en matière de nouvelles technologies et d'intelligence artificielle.
Le rôle des ordres est également mis en avant, soulignant leur importance dans la réassurance des jeunes avocats. Les ordres doivent garantir la bonne exécution du contrat de collaboration et, le cas échéant, sanctionner.
L'accompagnement du collaborateur par le cabinet dans le développement de sa clientèle personnelle favorise des relations vertueuses et permet d'envisager son évolution, que ce soit au sein du cabinet ou par une installation ultérieure.
Illustré par des graphiques et des données statistiques, le rapport aborde les difficultés de recrutement, les aspirations des candidats, les attentes des cabinets recruteurs, ainsi que les perspectives de progression et la fidélisation des collaborateurs, les exigences de bon management et le besoin de formation, l'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, la déconnexion...