02 juillet 2021

IN/JUSTICE : les avocats au cœur du débat public en prévision de l’élection présidentielle

Institution

​Les crises que nous traversons actuellement, révélées notamment par l’ampleur de la crise sanitaire, ont largement fragilisé notre société. De nombreux dysfonctionnements ont été dévoilés au grand jour et de nombreux sentiments d’injustice se sont alors renforcés. C’est dans ce contexte et dans la perspective de l’élection présidentielle à venir que le Conseil national des barreaux a souhaité s’inscrire en portant le projet « In/Justice ».

Présidentielle 2022

Dans la perspective de l’élection présidentielle à venir, le Conseil national des barreaux a souhaité se mobiliser en portant le projet In/Justice. La crise sanitaire a amplifié les difficultés auxquelles les Français sont confrontés. Des dysfonctionnements ont été dévoilés au grand jour et un fort sentiment d’injustice s’est renforcé, révélant un peu plus les fragilités de notre société.

Le CNB lance ce projet pour inscrire l’injustice dans les débats autour de la présidentielle et sensibiliser les candidats à l’élection. La première phase de ce projet consiste en un diagnostic inédit en France, composé d’un sondage IFOP réalisé pour le Conseil national des barreaux et d’une synthèse de réunions conduites avec des think tanks.

71 % des Français pensent que les injustices ont augmenté

Le sondage IFOP pour le CNB, première étude nationale sur l’injustice, permet de mesurer l’ampleur de la perception de ces injustices par les Français. Ainsi, 71 % d’entre eux estiment que les injustices ont augmenté et 44 % que c’est dans le domaine de la justice qu’elles sont les plus nombreuses. Ils font toutefois confiance aux avocats pour résoudre les injustices (52 %). Les injustices sont également géographiques : 37 % des Français de l’Hexagone et 58 % des Ultra-marins ont des difficultés à faire valoir leurs droits, là où ils habitent, d’après un autre sondage réalisé par Odoxa pour le Conseil national des barreaux.

Ces enquêtes ont permis de dresser un constat sur les injustices en France. Elles se cumulent et touchent toutes les populations sans distinction. Le constat est également celui d’une incompréhension du fonctionnement des institutions, en particulier de la justice, qui apparaissent alors comme génératrices de nouvelles injustices. Par exemple, là où le numérique est souvent pensé comme une solution alternative, la dématérialisation peut au contraire mener à une amplification des injustices (illectronisme, mauvaise couverture réseau, etc.).