Le bilan tiré du travail de diagnostic révèle qu’un accès au droit déficient peut mener à un renoncement au droit, celui-ci créant des injustices. Face à ce qui peut être qualifié de « cercle vicieux », plusieurs pistes d’orientation afin de lutter contre ces injustices se dégagent.
Proximité, accessibilité et différenciation sont les trois axes apparus dans les réflexions portant sur la thématique des injustices géographiques. Il s’agit de rapprocher le citoyen des services publics, de la justice en adaptant les situations aux réalités des territoires et de mettre le numérique et ses innovations au service de l’accès au droit.
Simplification, connaissance et intermédiaire sont apparus comme des pistes d’orientation correspondant aux injustices économiques et sociales. Afin de lutter contre le renoncement au droit qui résulterait d’une complexité trop lourde du droit et d’un déficit de connaissance, le rôle de l’avocat en qualité d’intermédiaire, de traducteur doit être promu et sa place renforcée auprès des citoyens et des entreprises.
Appartenance, libertés et confiance enfin, sont les trois axes s’agissant des injustices citoyennes. Face à la défiance que l’on peut observer dans la société et au recul des libertés, la confiance doit être retrouvée. Les garanties de l’Etat de droit doivent être rappelées ainsi que le rôle de l’avocat dans l’accès au droit.