En 2023, un nombre toujours plus restreint d'Etats applique la peine de mort. Pourtant, malgré ces réformes encourageantes, le CNB s'alarme du nombre record d'exécutions dans le monde et rappelle son engagement en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort.
En 2023, un nombre toujours plus restreint d'Etats applique la peine de mort. Malgré ces avancées juridiques, le nombre d'exécutions recensées augmente sensiblement.
À ce jour, près de trois quarts des pays du monde sont abolitionnistes (144), alors que seulement 55 Etats sont encore rétentionnistes.
Malgré ces réformes encourageantes, le CNB s'inquiète de la levée du moratoire de 2003 sur l'application de la peine de mort en République démocratique du Congo.
Par ailleurs, le nombre d'exécutions recensées atteint le chiffre de 1 153, en augmentation de 31 %. Il s'agit d'un nombre record depuis 2015.
Cette hausse s'explique notamment par l'augmentation très sensible du nombre d'exécutions en Iran, en application de la législation contre les stupéfiants, qui comptabilise 74 % des exécutions.
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la peine de mort, le CNB rappelle l'engagement constant de la profession d'avocat en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort.
Par cette résolution, le CNB rappelle l'engagement constant de la profession en faveur de l'abolition universelle de la peine de mort, demande à la France de relancer sa diplomatie en faveur de l'abolition universelle et s'engage à soutenir l'organisation du Congrès mondial pour l'abolition universelle de la peine de mort en France 2026.