Après sa récente mise en cause, le CNB a tenu à réaffirmer son total soutien aux missions essentielles que la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, Dominique SIMONNOT, conduit en faveur du respect de l’Etat de droit.
Réunis en assemblée générale, le 9 septembre, les représentants de la profession ont exprimé leur entier soutien à la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté. Y compris lorsqu’elle questionne la politique pénale menée en matière d’aménagement de peine. A cette occasion, ils interpellent également l’institution judiciaire sur sa part de responsabilité dans la surpopulation carcérale.
Sujet qui vaut à la France d’être régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour les conditions de détention indignes dans ses prisons.
Le Conseil national des barreaux appelle l’ensemble de la chaîne pénale, y compris les magistrats, à prendre conscience de la dimension systémique de la surpopulation carcérale en France et a voté une motion en ce sens.