Conduite tous les 3 ans, par l’Observatoire du Conseil national des barreaux, l’étude ‘Etat de la profession d’avocat’ se pose en baromètre des évolutions de notre métier. Cette nouvelle édition 2021, conduite avec l'institut CSA, apporte une nouvelle définition de ce que signifie être avocat aujourd’hui, mais aussi demain.
Retrouvez l'intégralité de la présentation des résultats, organisée le 2 juin
Une profession qui fait face de façon inégale...
Malgré une année 2020 extrêmement difficile pour la profession, les participants à l'étude font ressortir une certaine endurance des avocats face à la crise et ses effets : si 1/3 des cabinets déclarent ressentir les effets de la crise, seuls 6 % d’entre eux indiquent se sentir menacés. Les résultats de cette étude font ressortir l'image d'une profession qui a su s'adapter à cette période inédite, en se rendant plus mobiles et en diversifiant ses pratiques. Néanmoins, ces chiffres doivent être mis en regard de la période de réalisation de l'étude, qui a été conduite à un moment où l’économie française a été largement soutenue par l’Etat.
Qu'il s'agisse de l'avenir de leur cabinet ou de leur situation professionnelle, la tendance penche vers l'optimisme. Les avocats ayant répondu à l'étude se projettent et déclarent identifier des opportunités fortes pour la profession, telles que :
- la spécialisation
- la nécessité d´innover dans le service rendu aux clients
- la digitalisation des cabinets
Les travaux menés conjointement avec l'institut CSA, révèlent également que la satisfaction professionnelle tend à se maintenir (80 % des interrogés se disent satisfaits) et que les pratiques professionnelles sont de plus en plus diversifiées. Ainsi, l'acte d'avocat arrive en tête des pratiques qui suscitent le plus l'intérêt des répondants (77 %), devant l'interprofessionnalité (57 %).
...mais les avocats ressentent les effets de la crise
Toutefois le contexte actuel impacte globalement la profession, comme le révèle l'étude menée par l'Observatoire du CNB., 57 % des répondants déclarent avoir une approche pessimiste de l'avenir de la profession. À l'échelle individuelle, nombreux sont les avocats émettant des réserves sur leur équilibre vie-privée / vie professionnelle (42 % se déclarent insatisfaits) et leur rémunération (44 % se disent insatisfaits).
L'intégralité des résultats de l'étude est proposée en libre accès sur cette page.