En 2016, l’Observatoire national de la profession d’avocat a retenu l’institut d’étude CSA pour évaluer le potentiel rattaché au patrimoine, à la transmission, aux successions, à la préparation de la retraite et de la dépendance, auprès des particuliers dans le cadre de la recherche de marchés porteurs orientés conseil vers lesquels guider les avocats.
Les enseignements de cette étude « Droit patrimonial, transmission, succession et préparation à la retraite et dépendance, nouveaux contextes, nouveaux besoins » font apparaître, que quand les particuliers dressent le portrait du partenaire idéal on y retrouve les caractéristiques de l’avocat : expertise juridique, conseil sur-mesure, impartialité, écoute, réactivité notamment (voir infographie ci-dessous).
Si le notaire se place en référent sur ces sujets, il apparait que c’est de plus en plus par défaut que par réelle satisfaction. A l’inverse, l’avocat, auquel le particulier ne pense pas spontanément en tant que conseil, inspire la confiance et le respect de ceux qui ont eu déjà recours à lui.
Ces quatre sujets renvoient à des réactions et attitudes des particuliers fort différentes qui varient entre : le besoin de contrôle et l’impression de subir sans pouvoir rien faire. On constate que peu de démarches ont déjà été initiées sauf en matière de retraite. Dans tous les cas, les particuliers souhaitent être décisionnaires et qu’on leur propose des solutions sur-mesure.
Sur ces sujets, quatre profils d’individus émergent: les calculateurs dont l’objectif est de ne jamais manquer de rien, les épicuriens qui cherchent à profiter de la vie jusqu’au bout, les prévoyants pour lesquels il est important de ne pas être « un poids pour ses proches » et les altruistes qui souhaitent que leurs enfants aient un bon départ dans la vie.