18 juin 2024

Présentation des résultats du baromètre «Emploi et recrutement des avocats»

Observatoire de la profession

Le baromètre « Emploi et recrutement des avocats », ​rendez-vous annuel qui analyse le marché de l'emploi et du recrutement pour la profession d'avocat, a été publié et accessible à tous. Malgré des tensions persistantes, le marché est stable, attractif et donne quelques signes d'assouplissement.

Si les difficultés de recrutements pour les cabinets se confirment cette année encore, ces dernières touchent surtout les recruteurs en recherche de collaborateur : 74 % des cabinets recruteurs déclarent avoir rencontré des difficultés pour recruter un ou plusieurs collaborateurs, contre 31 % pour recruter des associés et 51 % pour les élèves avocats.

17 % de ces recruteurs n'ont, d'ailleurs, pas réussi à pourvoir certains postes et parmi cela, 1 sur 2 ont fini par abandonner ou suspendre leur projet de recrutement.

Parmi les cabinets qui recrutent, on retrouve principalement les profils suivants :

  • des cabinets structurés d'au moins 5 avocats
  • des cabinets ayant une clientèle professionnelle
  • des cabinets ayant une activité de conseil

Et les trois premiers domaines d'activités des collaborateurs, recherchés par les cabinets sont :

  • le droit commercial, des affaires et de la concurrence, pour 26 %
  • le droit du travail, pour 24 %
  • et le droit immobilier, pour 22 %

Cette année l'enquête s'est plus particulièrement penchée sur la qualité de vie et la satisfaction des avocats.

Résultats très positifs puisque 60 % des avocats interrogés s'estiment satisfaits de leur qualité de vie et conditions de travail ; ce qui marque une progression de + 5 points par rapport à 2023 et + 9 points par rapport à 2022.

Dans le détail, 57 % considèrent avoir un bon équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, 48 % pensent avoir un travail intéressant et 45 % avoir des revenus réguliers / élevés.

Des résultats à tempérer côté collaborateurs, car s'ils sont 26 % à souhaiter rester à leur poste, 29 % envisagent de quitter la profession d'ici à 3 ans, soit une hausse de 4 points depuis 2023.